Ce colloque s'adressait à un public de médecins et de juristes, de praticiens et d'étudiants. Son objectif était d'établir un dialogue entre les deux disciplines, le droit et la médecine, abordées sous leur aspect théorique et pratique. Ainsi s'explique le choix du thème, simple, déjà bien exploré et connu. Chacun des intervenants pensait qu'il n'aurait qu'à rappeler des règles depuis bien longtemps établies, ce qui faciliterait l'échange des idées. 
 

Mais de la pluridisciplinarité surgit toujours la confrontation et partant la richesse. Ce qui est simple pour soi devient plus difficile lorsqu'il faut l'expliquer aux autres, surtout lorsque leurs approches du problème, leurs angles de vision ou leurs analyses sont différentes. Rien n'est jamais acquis, en particulier leurs certitudes. Chacun a dû s'interroger : qu'est-ce qu'un acte médical ? Bien sûr le malade doit être informé, mais comment et que peut-il entendre de cette terrible vérité ? Son consentement est indispensable, mais à quoi consent-il lorsqu'il est terrassé par la souffrance, toute faculté de vouloir anéantie par l'angoisse ? Les médecins, les juristes et les psychanalystes ont ainsi, finalement, à travers leurs propos, fait apparaître et imposé l'être humain confronté à la maladie et à la mort, être si pitoyable et, pour cette raison, si digne de respect. 
 

Au fil des communications, un dénominateur commun s'est affirmé, l'humanité, qui donne aux propos tenus une autre dimension. Elle tempère les certitudes, remet en cause les principes et révèle que droit et médecine sont liés par une démarche commune au service de l'homme. C'est cette réflexion empreinte d'humanité que nous voulons partager avec les lecteurs.

Prix de vente : 13,72 €