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"Mixité et Droit", Journée d'étude de l'Association des doctorants de l'Institut de droit privé
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"Mixité et Droit", Journée d'étude de l'Association des doctorants de l'Institut de droit privé
le 18 octobre 2019
De 9 heures à 17 heures 15
Manufacture des Tabacs
Amphithéâtre colloque Guy Isaac - MI V
21 Allée de Brienne
Toulouse
21 Allée de Brienne
Toulouse
L'Association des Doctorants de l'Institut de Droit Privé (l'ADIDP) organise sa troisième journée d'études portant sur le thème "Mixité et Droit".
Le Droit et la mixité sont intimement liées. Ubi societas, ibi jus : le Droit a vocation à régir les relations humaines, nées de la rencontre de plusieurs individus. L'appréhension de cette mixité originelle s'est faite de manière paradoxale par le Droit. Pour l'encadrer, celui-ci l'a dissimulé derrière une conception abstraite des individus, variant d'une période à l'autre : alors que les sociétés modernes sont fondées sur le principe d'égalité, dans les sociétés modernes, le droit romain distinguait le citoyen du pérégrin.
La mixité ne se laisse pas facilement dompter ; parfois, elle interpelle le Droit. Tantôt pour le bousculer, revendiquant sa prise en compte. Le Droit reconnaît l'originalité de certaines situations : par exemple, en protégeant une partie faible au contrat (le travailleur, le consommateur) en laissant s'exprimer des traditions (langues et coutumes régionales), ou encore, en affinant les qualifications juridiques (le statut particulier de l'animal). Tantôt pour le rappeler à l'ordre, s'élevant contre les discriminations.
La mixité caractérise également l'environnement du Droit. Il compose avec d'autres disciplines : la philosophie, la morale, l'économie, la médecine, la religion etc. Les liens qu'il entretient avec peuvent être différents, il peut s'en inspirer, les embrasser ou s'en détacher. Au sein même du Droit, la mixité est présente. Elle s'invite dans les sources du droit (droit d'origine national ou supranational), les ordres juridiques (droit interne et étranger), et les matières elles-mêmes (droit commun et droit spécial, droit public et droit privé).
La mixité est également une richesse que le Droit recherche. Elle est une aspiration de la société qui guide le législateur lorsqu'il recherche la parité homme-femme. Elle est un gage de qualité de la décision rendue lorsque l'Assemblée plénière se réunit ou que le jury populaire entre aux assises. Elle est une solution aux insuffusances des qualifications juridiques lorsqu'elle fonde un régime mixte.
Qu'elle soit une marque de qualité et de richesse n'est pas étranger aux juristes, n'offre-t-on pas un mélange pour couronner une carrière universitaire ?
La mixité ne se laisse pas facilement dompter ; parfois, elle interpelle le Droit. Tantôt pour le bousculer, revendiquant sa prise en compte. Le Droit reconnaît l'originalité de certaines situations : par exemple, en protégeant une partie faible au contrat (le travailleur, le consommateur) en laissant s'exprimer des traditions (langues et coutumes régionales), ou encore, en affinant les qualifications juridiques (le statut particulier de l'animal). Tantôt pour le rappeler à l'ordre, s'élevant contre les discriminations.
La mixité caractérise également l'environnement du Droit. Il compose avec d'autres disciplines : la philosophie, la morale, l'économie, la médecine, la religion etc. Les liens qu'il entretient avec peuvent être différents, il peut s'en inspirer, les embrasser ou s'en détacher. Au sein même du Droit, la mixité est présente. Elle s'invite dans les sources du droit (droit d'origine national ou supranational), les ordres juridiques (droit interne et étranger), et les matières elles-mêmes (droit commun et droit spécial, droit public et droit privé).
La mixité est également une richesse que le Droit recherche. Elle est une aspiration de la société qui guide le législateur lorsqu'il recherche la parité homme-femme. Elle est un gage de qualité de la décision rendue lorsque l'Assemblée plénière se réunit ou que le jury populaire entre aux assises. Elle est une solution aux insuffusances des qualifications juridiques lorsqu'elle fonde un régime mixte.
Qu'elle soit une marque de qualité et de richesse n'est pas étranger aux juristes, n'offre-t-on pas un mélange pour couronner une carrière universitaire ?
Avec la participation de :
- Catherine GINESTET, Directrice de l'IDP, professeur, Université Toulouse 1 Capitole
- Marc Nicod, Directeur adjoint de l'IDP, professeur,Université Toulouse 1 Capitole
- Frédéric GUIOMARD, Professeur, Université Toulouse 1 Capitole
- Alex TANI, Maître de conférence à l'Université de Corse
- Solenne HORTALA, docteur en droit
- Jean-François ESCOURROU, docteur en droit
- Guillaume LEGUEVAQUES, docteur en droit
- Nicolas BOUYER, doctorant IMH
- Eddy ACCARION, doctorant IEJUC
- Bastien ASSIE, doctorant IDP
- Anaïs PIEDADE, doctorante IDP
- Adèle TOURNE, doctorante IEJUC
- Nicolas TORZ-DUPUIS, doctorant IDP
- Lucie PAULIN, doctorante IDP
- Julien VILAR, doctorant IDETCOM
- Colin POURLIER-CUCHERAT, doctorant IDP
- Chloé CALMETTES, doctorante IDP
Sous la direction de Charlotte REVET, Rémi SEBAL, Colin POURLIER et Nicolas TORZ-DUPUIS ; doctorants de l'Institut de droit privé, bureau de l'ADIDP.
Manifestation éligible au titre de la formation professionnelle continue.
Renseignements : adidp.ut1@gmail.com
Partenaires :
Entrée gratuite
Inscription obligatoire par mail à :
adidp.ut1@gmail.com
sophie.burger@ut-capitole.fr
L'inscription sur ADUM est obligatoire pour les doctorants et ne constitue pas une inscription à cette manifestation.
Emargement obligatoire pour les doctorants le jour même.
Inscription obligatoire par mail à :
adidp.ut1@gmail.com
sophie.burger@ut-capitole.fr
L'inscription sur ADUM est obligatoire pour les doctorants et ne constitue pas une inscription à cette manifestation.
Emargement obligatoire pour les doctorants le jour même.
Contact :
Charlotte REVET :
adidp.ut1@gmail.com
Document(s) à télécharger
- AFFICHE 2.pdf PDF, 811 Ko
- Programme Mixité et Droit.pdf PDF, 3 Mo