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Le désir semble à première vue étranger au champ juridique. Du latin desiderare, qui signifie « regretter l’absence de quelqu’un, de quelque chose », le désir exprime l’aspiration de l’homme vers l’objet souhaité. En tant que produit de l’imagination, il paraît exclu de toute appréhension juridique. Il ne peut être réglementé en tant que tel. Toutefois, le désir lorsqu’il est exprimé ou manifesté, peut être objet de droit. Il donne alors souvent lieu à une certaine défiance. Opposé à la raison de l’homme, la morale le condamne. Le droit doit-il être un instrument d’encadrement, de limitation, voire de répression des désirs ?
Le désir ne doit cependant pas être envisagé de façon exclusivement négative. Cette aspiration de l’homme vers ce qui lui manque peut aussi être un mouvement positif, qui pousse l’homme vers son avenir. Quel rôle le droit peut-il jouer vis-à-vis de ces désirs ? Doit-il garantir leur réalisation ?
La prise en compte des désirs par le droit entraîne nécessairement une modification des normes en vigueur. Entre renouvellement et modification plus substantielle de notre ordre juridique, quelle influence le désir exerce-t-il sur le droit ? Cette journée d’études abordera l’ensemble de ces questionnements afin d’analyser les liens qui existent entre le(s) désir(s) et les différentes branches du droit.
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